Hélicoptères et Tour de France

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Hélicoptères et Tour de France
Comme chaque année, le Tour de France donne au secteur de la voilure tournante, l’occasion de mettre en valeur la contribution indispensable des moyens aériens au succès de l’événement. Un article particulièrement complet permet de prendre la mesure de ce que représente la possibilité de suivre en direct et dans le monde entier, un événement itinérant de cette ampleur.
Depuis que j’avais été amené il y a maintenant 14 ans, à intervenir dans la presse à propos des conséquences des vols pour la pie grièche à ventre rose, l’UFH est – sans doute avec quelques autres organismes – l’un des points de recueil traditionnels de l’acrimonie exprimée par quelques opposants intransigeants et quelques riverains du parcours dont la quiétude aura été troublée quelques minutes ou quelques heures par le passage de la caravane de l’épreuve.
Ce qui est peut-être un peu nouveau, est la véhémence avec laquelle des propos résolument hostiles à l’épreuve cycliste elle-même, sont exprimés par des personnes qui estiment que l’interdiction du recours aux moyens aériens de prise de vue et de retransmission serait une opportunité pour affaiblir l’événement et détourner ses commanditaires. Face à des gens qui vous disent que la tenue d’épreuves sportives internationales – on l’a aussi entendu à propos des rencontres internationales de football et de tennis – et la promotion de la France en tant que destination touristique sont « des crimes écologiques », il n’y a pas de place pour un débat sensé.

Thierry Couderc